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Fondation

Pourquoi une Fondation

par Henri et Jean-Frédéric Chibret

L'extraordinaire force d'âme de notre ancêtre Paul Chibret, jeune médecin militaire et futur ophtalmologue, parti en 1870 en Algérie, loin de sa région natale, pour aller soulager la souffrance humaine et en particulier le trachome, a toujours forcé notre admiration. Il reste pour nous le grand "ancêtre", l'un de ces précurseurs de l'action humanitaire internationale et de la médecine de terrain dans les pays du Sud. L'élévation de sa pensée, son inflexible volonté et sa philosophie centrée sur la nécessité de l'engagement éthique ont inspiré 5 générations de ses descendants. L'action au service de la santé oculaire dans les pays défavorisés est ainsi devenue une tradition familiale qui ne s'est jamais démentie. Car après Paul, l'ophtalmologue, il y eu Henry, puis Jean, puis Jacques Chibret, tous acteurs d'une grande aventure industrielle autour de la recherche, du développement et de la commercialisation de produits ophtalmologiques ; une aventure que nous poursuivons aujourd'hui au sein des Laboratoires Théa, désormais premier groupe indépendant européen en ophtalmologie.

 

 

 

Le lancement en 2012 de la Fondation Théa est donc l'aboutissement d'un engagement plus que séculaire. Avec cette fondation, nous entrons dans la voie de l'approfondissement de notre action au service de la lutte contre la cécité et de l'amélioration de la santé oculaire. Participation à des campagnes de terrain contre les maladies cécitantes , partage de la connaissance au bénéfice des médecins, des soignants et des personnes exposées aux pandémies, la Fondation Théa va nous permettre de poursuivre des actions dans nos champs traditionnels d'intervention, mais aussi d'engager des démarches philanthropiques innovantes. Elle intéresse tous les partenaires avec lesquels nous cheminons depuis plusieurs années, mais aussi tous ceux que nous voulons apprendre à connaître et qui demain voudrons bien partager avec nous leur enthousiasme, leur temps et leur talent. Des millions de personnes souffrent encore de déficience visuelle dans le monde. La plupart d'entre elles vivent des pays en développement. Or, 80% de ces déficiences peuvent être prévenues ou guéries. C'est un enjeu de santé publique colossal. Il doit être relevé pour que ces populations survivent et puissent également se développer économiquement.
 

 

Il y a 140 ans, Paul Chibret nous a montré la route. C'est aujourd'hui pour nous un devoir autant qu'une joie que de poursuivre son combat.