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Théa et l'Europe

Retour sur la construction européenne de Théa

Il y a plus de 60 ans, avec la signature du Traité de Rome, voyait le jour l’un des plus grands espaces de prospérité partagée et de solidarité au monde. Néanmoins, dans le domaine du médicament, le principe des pères fondateurs d’une zone de libre circulation des personnes et des biens, est longtemps demeuré un vœu pieux. L’article 36 du Traité permettait aux états de conserver le « droit de réglementer l’importation de certaines marchandises, en vue d’assurer la protection de la santé publique » ; un bout de phrase qui fut longtemps utilisé, à des fins protectionnistes, par tous les pays. En outre, la législation internationale, très permissive sur la question de la brevetabilité des médicaments, contribuait à encourager le copiage et la contrefaçon au détriment du commerce intracommunautaire. 

L’Europe du médicament s’est donc faite à pas lents. Elle a nécessité une harmonisation des législations qui s’est intensifiée dans les années 1980, au moment même où la Communauté économique européenne (CEE), amplifiait son élargissement pour passer de six à quinze états. Avec le recul, on peut donc estimer que cette Europe du médicament est née, juste au lendemain de la création de Théa, avec le lancement à Londres, le 26 janvier 1995, de l’Agence européenne pour l’évaluation des médicaments (EMEA). Des procédures communautaires simplifiées de mise sur le marché européen ont alors vu le jour : rapportant le délai pour l’obtention de l’autorisation à 18 mois ; le tout, simultanément dans tous les pays de la communauté, quand autrefois, une entreprise pharmaceutique devait déposer un dossier dans chacun des pays membres, et attendre parfois jusqu’à 5 ans, avant que tel ou tel Etat donne sa réponse.

Dès sa création en 1994, les Laboratoires Théa ont considéré qu’ils avaient une vocation internationale.

Le groupe auvergnat va immédiatement souhaiter disposer de ses propres structures en Europe. En vingt ans, Théa va asseoir sa présence sur le « Vieux continent » ; une présence qui a d’ailleurs vocation à être consolidée, et développée tant en termes de croissance que de nouvelles filiales. La suite ? Cette expansion s’est propagée aux régions voisines. De l’Europe, comme on le sait, il n’y a qu’un pas vers le Maghreb. Enfin depuis cinq ans, Théa a souhaité voir plus loin. L’entreprise s’est installée au confins du continent, en Russie, en Ukraine, mais aussi, par-delà, au Moyen-Orient, au Mexique, au Chili, puis au Canada.

Et Théa voit encore plus loin :  depuis 2019, date anniversaire de ses 25 ans, Théa a fait ses premiers pas dans la première puissance économique du monde, les Etats-Unis.

L'histoire continue...